armi les
choses qui font le succ�s d'une s�rie, le g�n�rique est une part non n�gligeable. De Candy et son
cerceau � la s�ance de gymnastique os�e de Cat's Eyes (pudiquement retir�e par France 3 lors de son
dernier passage � l'�cran) en passant par Lady Oscar sur son lit de roses... ce sont autant d'images
multidiffus�es qui s'impr�gnent in�vitablement dans nos m�moires. Il est m�me des dessins anim�s
dont seul le g�n�rique justifie la notori�t� : c'est le cas par exemple de Watoo-Watoo, dont
le g�n�rique � la musique profond�ment nostalgig�ne rev�t plus d'int�r�t que la s�rie en soi !
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G�n�rique fran�aisAux armes, citoyens ! Je viens ici vous apprendre une terrible injustice: notre
g�n�rique est amput� de quelques sc�nes, compar� � la version japonaise ! Pas les meilleures, certes, mais
quand m�me. Bernard Deyri�s met ceci sur le compte de la chanson fran�aise, plus courte que la
japonaise (intitul�e "Try My Best")... C'est effectivement l'explication la plus vraisemblable.
Il est quand m�me � noter que toutes les versions �trang�res des Cit�s d'Or (Japon except�) ont �t�
enregistr�es � partir des bandes fran�aises, en cons�quence de quoi les g�n�riques anglais et am�ricains
souffrent des m�mes amputations. Note technique : ne surchargez pas le serveur ! Utilisez de pr�f�rence un programme qui peut recommencer les t�l�chargements interrompus afin de ne pas repartir de z�ro en cas de p�pin. De plus, si le serveur est lent, essayez plus tard (ou plus t�t) dans la journ�e. [ Retour � la rubrique Images ] |
Pourquoi c'est bien fichu ?Ce qui est formidable avec les g�n�riques de dessins anim�s, c'est que pour une fois les artistes ne sont pas tenus de suivre quelque ligne sc�naristique d�termin�e. D�s lors, c'est la fantaisie qui est de mise et on peut voir Esteban faire un saut de l'ange du haut du Machu Pichu (plus de 2400 m�tres d'altitude) et retomber dans l'oc�an. Mais peu importe, c'est beau, et c'est sans doute le passage le plus connu du g�n�rique. |
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L'int�r�t de tout ceci est bien s�r d'�veiller la curiosit� du spectateur: combien sont ceux qui attendaient impatiemment le moment o� appara�trait dans la s�rie ce myst�rieux oiseau d'or que l'on voit dans la derni�re s�quence du g�n�rique ? (ceux-l� devaient attendre l'�pisode 17 - plus de quatre mois apr�s le d�but de la s�rie !) |
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Enfin, d�tail d'importance, le g�n�rique en lui-m�me �tait pr�c�d� d'une introduction parl�e, comme c'�tait la mode dans les ann�es 80: c'�tait donc la voix du narrateur (Michel Poulin) qui ouvrait la grand messe du mercredi apr�s midi. |
Voir le diaporama |
Diff�rences avec la version japonaise
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Au menu des diff�rences, il y a aussi : | |
Le logo est bien entendu diff�rent (Taiy� no ko Esteban). On ne le revoit pas � la fin du g�n�rique. | |
Des cr�dits apparaissent en incrustation vid�o. | |
Un zoom arri�re tr�s rapide sur la porte du soleil. (oui, bon, �videmment, sur cette image c'est pas �vident � voir !) |
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Le fameux p�lican faisant un piqu� dans l'eau. | |
Des photos recolori�es de ruines qui coulissent horizontalement, avec une contre plong�e montant vers le ciel. | |
Les enfants qui font leur jogging pr�s de temples. |
Kolossale erreur | ||
Il y a par contre une erreur qui,
elle, est commune aux deux versions des g�n�riques: rappelez-vous, dans la s�rie,
le condor se pilote � l'aide d'un manche en forme de serpent
(cf. illustration de droite). Le g�n�rique nous montre pourtant Esteban empoignant un manche � deux poign�es (cf. illustration de gauche). Comment expliquer ceci ? Myst�re. Le g�n�rique a probablement �t� fait avant que l'apparence des machines n'ait �t� d�finitivement fix�e... Peut-�tre m�me que toutes ces s�quences ne sont en fait que des tests d'animation, destin�s � montrer personnages et v�hicules sous toutes leurs coutures ? |
Julien Wilk, mogwa� de son �tat, pour m'avoir enregistr� un �pisode japonais.
St�phane Heintz, qui a converti le g�n�rique japonais en MPEG.
Nicolas Petit, pour la num�risation du g�n�rique fran�ais.
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