The King's Fifth (le cinquième du roi), est un roman de l'Américain Scott O'Dell, auteur prolifique de romans pour la jeunesse, la plupart ayant pour toile de fond l'Amérique des "natives".
Les Mystérieuses Cités d'Or sont - nous dit-on - inspirées de cet ouvrage... Voyons de plus près de quoi il retourne.
Zia
Il existe un autre roman écrit par Scott O'Dell intitulé Zia. D'après son résumé, il s'agirait de l'histoire d'une jeune indienne de retour à son foyer...
Sachant que "la" Zia du King's Fifth retourne dans son village à la fin du roman, il y a de fortes chances que ces deux personnages n'en fassent qu'un !


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The King's Fifth
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Pourquoi ça ne vaut pas un clou ?

C'est toujours facile de critiquer un livre écrit pour la jeunesse, on peut toujours dire que l'histoire est simpliste, que ça manque de finesse... mais en l'occurrence ce n'est pas le cas : l'histoire du King's Fifth tient à peu près la route.

Le problème viendrait plutôt de la narration carrément soporifique : le narrateur, Esteban (c'est comme qui dirait de l'intra diégétique), aligne description sur description, ce qui rend le récit totalement plat... Même les événements les plus dramatiques sont racontés d'une façon navrante de banalité ! Ne cherchez pas non plus dans The King's Fifth la moindre introspection sur les sentiments de tel ou tel personnage : impossible de s'attacher à Zia, par exemple, elle n'est décrite qu'en surface !

L'organisation du récit est elle aussi tout ce qu'il y a de plus conventionnel puisqu'il s'agit d'une histoire de procès comme les américains en raffolent, avec en alternance des chapitres qui se passent au tribunal (Esteban est jugé parce qu'il n'a pas donné au roi le cinquième du trésor qui lui revient) et des chapitres de flash-back, où Esteban fait le point sur ce qui c'est réellement passé.

...C'est justement ce point qui me hérisse le plus : son procès a des allures un peu trop contemporaines pour être crédible : il s'étale sur presque un mois, ce qui me paraît un chouilla exagéré au XVI° pour juger un simple cartographe ; et puis surtout on ménage Esteban afin qu'il trace une carte de l'endroit où il a caché le butin alors qu'à l'époque des méthodes plus expéditives auraient probablement été de meilleur aloi...

Le meilleur du pire :

(le procureur à Esteban)
_ Vous souvenez-vous d'avoir menacé le Capitaine Mendoza ?
_ Non, monsieur.
_ Avez-vous oublié avoir menacé le Capitaine Mendoza ?
_ Non, monsieur... Je veux dire...

Navrantissime...


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Les Mystérieuses Cités d'Or, Copyright © RTL / NHK / Antenne 2, 1982.
Edition n°9, avril 1999. Page mise à jour le 28/07/99.
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